Making Sense in Isolation: From Wonderland to Gormenghast
Mots-clés :
Carroll, Peake, Fantasy, Mondes imaginaires, Bildungsroman, NonsenseRésumé
Nous proposons une lecture comparée d'Alice in Wonderland / Through the Looking-Glass, de Lewis Carroll, et Titus Groan / Gormenghast, de Mervyn Peake, dans la mesure où ces deux diptyques retracent l'irruption d'un protagoniste enfant au sein d'un monde de fantasy, caractérisé par l'absence de mouvement, de changement et de relations humaines satisfaisantes. Les deux univers reposent sur des éléments oniriques et emploient fréquemment le nonsense, ce qui les sépare du “monde réel” familier du lecteur. Ils sont également enclavés dans des territoires Autres, plus vastes (le “réel” par opposition au souterrain pour Alice, ou les terres au-delà du château de Gormenghast). Au fil du récit, chaque enfant grandit et apprend à maîtriser les règles régissant ce monde étrange, de sorte qu'il ou elle est finalement en mesure de se rebeller contre ces contraintes arbitraires. Tandis qu'Alice décide de réintégrer le monde rationnel des adultes, Titus choisit une plongée dans l'inconnu ; néanmoins, dans les deux cas, le fait de quitter l'enclave vient clore le livre, parce que le monde fantastique décrit dans la fiction est aussi une métaphore du récit lui-même.
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