
Cet article examine les manifestations de l’enclave dans l’œuvre de la poète coréenne-américaine Cathy Park Hong, afin d’étudier comment l’expérience immigrante coréenne peut informer les représentations du soi et de la nation. L’expérience coréenne de la nation repose sur des formations nationales instables, où l’enclave joue un rôle ambivalent à la fois d’inclusion et d’exclusion, auquel à la fois le soi et la communauté ont recours pour affirmer leur existence. Nous soulignerons la manière dont la poétique de Hong utilise et interroge le trope de l’enclave à la fois comme un motif dérivé de l’expérience coréenne américaine et un outil qui révèle les dynamiques de marginalisation et formation identitaire au niveau national et au sein même de la communauté littéraire.