Han and Trauma: the Inheritance of Violence in Korean American Literature
Mots-clés :
Frontières, Genre, Littérature coréenne-américaine, Nation, Subjectivité, TraumaRésumé
Cet article examine comment les écrivaines coréennes américaines représentent l’expérience de la violence et de la nation. Il analyse les stratégies que deux auteures, Theresa Hak Kyung Cha et Cathy Park Hong, mettent en place afin de représenter le traumatisme, subi ou hérité. Ainsi sont posées les questions de la mémoire et de l’historiographie en ce qu’elles ont de spécifique pour les femmes coréennes américaines. Ces écrivaines placent les expériences de femmes coréennes exilées ou réfugiées au centre de textes qui miment le processus d’excavation de la mémoire et mettent en relief ses lacunes, doutes et impasses. Nous utilisons le concept du postmemory han, formulé par Seo-Young Chu, afin d’exposer l’ambivalence de la femme coréenne américaine à l’égard des deux sphères nationales qui composent son identité. D’une part, la résistance à l’assimilation et à l’ « invisibilisation », et d’autre part, l’impossibilité d’une représentation univoque de la mère patrie conduisent ces sujets à actualiser leur potentiel transgressif en revendiquant une position transnationale et en troublant ainsi le continuum de la nation et du sujet.
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