La vulnérabilité et la grâce : lecture croisée de deux nouvelles, « Greenleaf » de Flannery O’Connor (1956) et « Real Estate » de Lorrie Moore (1998)

Auteurs

Mots-clés :

Flannery O’Connor, Lorrie Moore, Intertexualité, Vulnérabilité, Grâce, Grotesque, Vulnérabilité formelle

Résumé

Cet article propose une lecture croisée d’une nouvelle de Flannery O’Connor, « Greenleaf » (1956), et d’une nouvelle de Lorrie Moore, « Real Estate » (1998). Liés par de nombreux échos thématiques (intrusions, prolifération du même, figures christiques, morts violentes) et des stratégies narratives communes (effacement des limites, duplications, structure tragique), ces deux textes établissent un lien étroit entre défaite et gratitude, vulnérabilité et grâce. Ils déclinent ainsi plusieurs motifs de perméabilité à l’origine d’une fragilisation des protagonistes mais aussi de la forme elle-même, la dynamique intertextuelle venant prolonger cette porosité formelle à la source d’un dialogue fécond entre les nouvelles.

Biographie de l'auteur

Myriam Bellehigue, Sorbonne Université

Myriam Bellehigue est maître de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne et membre de l’équipe d’accueil VALE. Elle est l’auteur d’une thèse et de plusieurs articles sur l’œuvre poétique et en prose d’Elizabeth Bishop. Ses travaux plus récents portent sur divers auteurs contemporains (Flannery O’Connor, Louise Erdrich, May Swenson, Carol Ann Duffy, Amit Chaudhuri, Lorrie Moore), autour de l’écriture de l’exil et d’enjeux intertextuels.

Téléchargements

Publiée

2017-01-30

Comment citer

Bellehigue, M. (2017). La vulnérabilité et la grâce : lecture croisée de deux nouvelles, « Greenleaf » de Flannery O’Connor (1956) et « Real Estate » de Lorrie Moore (1998). Leaves, (3). Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/263

Numéro

Rubrique

Vulnérabilité et fiction