No Place Like Home: Voice, Identity and Belonging in Kay Boyle’s “The Lost”

Auteurs

Mots-clés :

Kay Boyle, « The Lost », Voix d’enfants, Personnes déplacées, Seconde Guerre mondiale

Résumé

Cet article s’intéresse au traitement de la voix dans la nouvelle de Kay Boyle « The Lost » (1951) en relation avec la question des enfants déplacés en Europe, au cours de la seconde guerre mondiale. L’objectif est de mettre en lumière la façon dont la voix introduit dans le texte une forme de négativité qui souligne la complexité des décisions politiques prises en matière de reconstruction européenne dans le contexte de l’immédiat après-guerre. En se faisant à la fois le marqueur et l’opérateur de la marginalité et du déplacement, la voix problématise les concepts d’appartenance et d’origine, et permet à l’auteur de mettre en abyme les conséquences des politiques identitaires à l’étranger et aux États-Unis.

Biographie de l'auteur

Anne Reynes-Delobel, Anne Reynes-Delobel

Anne Reynes-Delobel est Maître de Conférences à l’Université Aix-Marseille (AMU). Elle est membre du Laboratoire d’études et de recherche sur le monde anglophone (LERMA, EA 850). Sa recherche porte essentiellement sur le modernisme et les avant-gardes historiques, et le surréalisme. Elle est actuellement présidente de la société des études sur Kay Boyle.

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Publiée

2016-04-29

Comment citer

Reynes-Delobel, A. (2016). No Place Like Home: Voice, Identity and Belonging in Kay Boyle’s “The Lost”. Leaves, (2), 91–103. Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/216