Transfictionnalités cinématographiques de Frankenstein : éléments pour une théorie du Frankenfilm

Auteurs

Mots-clés :

Frankenstein, Intermédialité, Transmédialité, Métalepse, Transfiction

Résumé

L’omniprésence culturelle et la plasticité de la figure de Frankenstein confirment son statut de « fiction transfuge » déjà identifié par Richard Saint-Gelais et nécessitent la mise en œuvre d’une méthodologie adaptée. Appliquée ici principalement au corpus cinématographique – les Frankenfilms – considéré comme ensemble de versions du mythe plutôt que comme adaptations d’un récit premier qui ferait autorité, celle-ci combinera les approches transmédiatiques et intermédiatiques et mobilisera le concept de métalepse. Celui-ci permet en particulier de saisir en quoi les Frankenfilms opèrent un renversement du rapport créateur / créature qui passe par un certain nombre d’invariants, parmi lesquels la rupture du « quatrième mur ».

Biographie de l'auteur

Jean-François Baillon, Univ. Bordeaux Montaigne

Jean-François Baillon enseigne les études britanniques et le cinéma à l’Université Bordeaux Montaigne. Président d’Honneur de la SERCIA (Société d’Études et de Recherches sur le Cinéma Anglophone), il a publié des articles sur le cinéma britannique, les acteurs et actrices britanniques, le cinéma gothique et d’horreur et le heritage cinema dans des recueils d’articles et des revues parmi lesquelles Mise au Point, Éclipses, Film Journal, CinémAction and Positif. Il a récemment publié J.F. Baillon, dir., E. M. Forster’s Howards End (1910) and James Ivory’s Howards End (1992), Paris, Ellipses, 2019.

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Publiée

2020-01-31

Comment citer

Baillon, J.-F. (2020). Transfictionnalités cinématographiques de Frankenstein : éléments pour une théorie du Frankenfilm. Leaves, (9). Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/338

Numéro

Rubrique

II. Frankensteins métafictionnels