Formes de l'indicible : confessions picturales de victimaires (Colombie)
Mots-clés :
Colombie, Peintures, Guerre, Population rurale, Témoignage collectifRésumé
Cet article s'attache à analyser les œuvres et la signification de divers ateliers de peinture, menés à partir de 2007 et durant deux ans par un artiste plasticien, Juan Manuel Echavarría, dans le but de permettre aux acteurs de la guerre irrégulière qui ravage les endroits les plus reculés de la Colombie et frappe principalement la population rurale, de raconter en images et en couleurs leur participation au conflit. Ce projet deviendra une exposition, La guerra que no hemos visto (La guerre que nous ne voyons pas). Il s'agit là d'un document pictural exceptionnel, car ce ne sont pas les victimes qui s'expriment ici, ce sont les victimaires (paramilitaires, soldats, guérilleros). Et leurs peintures sont des récits autobiographiques et anonymes, mais aussi une confession et un témoignage collectifs sur le quotidien du conflit, qui constituent en même temps une déclaration contre la guerre.
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