L’abandon et l’abondance dans l’œuvre de Wes Anderson
Mots-clés :
Wes Anderson, Deuil, Famille, Collection, Matérialité, HyperactivitéRésumé
L’œuvre de Wes Anderson se structure autour de deux notions antagonistes que sont le manque et l’abondance, aussi bien d’un point de vue esthétique que thématique. En instaurant une tension entre l’espace vide et la saturation du cadre, le réalisateur américain donne forme à l’absence qui est au cœur de ses films. La perte, qui est au fondement de ces récits, fait naître un sentiment de manque chez ces personnages, qui tentent de combler le vide par le recours à différentes modalités de l’abondance, qu’il s’agisse de l’hyperactivité, de l’accumulation d’objets ou de la reconstruction de la famille. Ainsi, c’est le recours à la collection, sous différentes formes, qui devient le recours choisi par les personnages pour combler leur sentiment de perte. Mais la seule collection capable de résoudre le manque de manière pérenne n’est autre que la famille, recomposée sous une forme nouvelle à la fin de la majorité des récits andersoniens. Cet article propose donc d’étudier ce trajet du manque à l’abondance à travers une analyse esthétique de certains motifs de la mise en scène andersonienne.
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