Navigating Abundance and Scarcity in True at First Light by Ernest Hemingway
Mots-clés :
Consumérisme, Impérialisme, Chasse, Tourisme, Gaspillage, EnvironnementRésumé
Cet article s’intéresse à une œuvre posthume d’Ernest Hemingway, True at First Light (1999), qui fait le récit d’un safari effectué au Kenya en 1953-4, alors que la société d’abondance américaine bat son plein. La comparaison entre ces deux systèmes de valeurs reste présente tout au long de l’œuvre : à la multitude des biens de consommation américains s’oppose la richesse de la nature africaine. Hemingway rejette les Occidentaux et leur destruction permanente des pays étrangers, que ce soit à travers l’impérialisme ou le tourisme. Il attaque également leur consumérisme, encouragé par les médias de masse et la publicité. Au contraire, il valorise le rapport direct à la nature, l’auto-suffisance et la discipline auxquels il accède au Kenya. L’attention portée aux populations locales et à l’environnement le poussent à refuser tout excès ou gaspillage, ce qui se traduit par une esthétique de la frugalité, caractérisée par le refus du superflu. Ainsi, les notions de manque et d’abondance sous-tendent la critique qui est faite de la société de consommation ; elles sont constamment redéfinies et entraînent des considérations d’ordre écologique, moral et esthétique.
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