“Like déjà vu in reverse” : Géologie de la pré-mémoire dans The Nuclear Age de Tim O’Brien

Auteurs

Mots-clés :

Post-mémoire, Pré-mémoire, Bombe atomique, Trauma, Imaginarisation

Résumé

Dans cet article, nous explorons le récit de William Cowling, le narrateur de The Nuclear Age. Nous examinons dans un premier temps le poids de la post-mémoire, terme par lequel Marianne Hirsch désigne la transmission d’une mémoire inter- et transgénérationnelle. Nous montrons que l’héritage de cette mémoire soulève la question de la survivance. Le traumatisme vicariant qu’il provoque exacerbe une autre forme de mémoire traumatique, que nous nommons pré‑mémoire. Par ce terme, nous désignons une mémoire emplie de visions terrifiantes et de « souvenirs » surgis d’un futur menacé par la destruction nucléaire. Nous chercherons à déterminer dans quelle mesure l’imaginarisation de ce « déjà‑vu à l’envers » permet, pour reprendre l’expression de Patrice A. Keats, une certaine « dispersion du trauma ».

Biographie de l'auteur

Barbara Kowalczuk, Université de Bordeaux

Barbara Kowalczuk enseigne à l’Université de Bordeaux. Sa recherche porte sur la représentation littéraire et photographique de la guerre et du trauma.

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Publiée

2015-11-30

Comment citer

Kowalczuk, B. (2015). “Like déjà vu in reverse” : Géologie de la pré-mémoire dans The Nuclear Age de Tim O’Brien. Leaves, (1), 40–54. Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/43

Numéro

Rubrique

I.1. Répercussions : Les temps de l’après-coup