Le désert et le mythe de l’âme en voyage dans la période contemporaine de Terrence Malick

Auteurs

Mots-clés :

Désert, Exil, Paysage mental, Christianisme, Islam iranien, Angélologie

Résumé

Après quatre premiers longs-métrages consacrés à l’Amérique du passé, The Tree of Life (2011) ouvre un nouveau cycle où, pour trois fictions, Terrence Malick s’ancre dans la contemporanéité. Ce basculement temporel marque l’apparition, dans son œuvre, d’un topos hérité de la tradition judéo-chrétienne et des théosophes d’Orient : le « désert ». Introduit explicitement comme espace spirituel dans The Tree of Life, il est repris et exploité plus à fond dans Knight of Cups (2015), conférant dès lors sa forme symbolique au récit. Cet article propose d’en étudier le sens à travers une analyse esthétique détaillée, en le rattachant, lorsque cela permet d’éclairer les films choisis, aux sources d’inspiration philosophico-théologiques, occidentales comme orientales, du cinéaste.

Biographie de l'auteur

Guilain Chaussard, Université Sorbonne Nouvelle

Guilain Chaussard est docteur en études cinématographiques. Il a soutenu une thèse intitulée La perte, l’exil et la grâce : esthétiques de Terrence Malick en janvier 2021. Ses recherches portent plus largement sur la métaphysique, l’ordinaire et l’amour dans le cinéma américain. Il est actuellement chargé de cours à l’Université Sorbonne Nouvelle.

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Publiée

2022-01-31

Comment citer

Chaussard, G. (2022). Le désert et le mythe de l’âme en voyage dans la période contemporaine de Terrence Malick. Leaves, (13), 114–126. Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/379