Lying in Sam Taylor’s The Island at the End of the World
Mots-clés :
Sam Taylor, Genèse, Déluge, Narrateur non fiable, RéécrituresRésumé
Alors que les réécritures du mythe de Noé remettent souvent en question ce que Linda Hutcheon appelle « l’autorité culturelle » et reproduisent le renversement des « grands récits » de Lyotard, The Island at the End of the World de Sam Taylor exploite de façon particulièrement marquée le mensonge et les menteurs. Father, l’un des principaux personnages et personnages-narrateurs du roman, trompe ses jeunes enfants en leur faisant croire, depuis plusieurs années, qu’ils sont parmi les derniers survivants d’un déluge qui a anéanti la civilisation, et que l’endroit où ils vivent est une île entourée par un océan, faits qui sont en réalité le pur produit de son imagination. Le mensonge est une préoccupation constante et manifeste dans ce roman, car les deux enfants aînés commencent à douter de la véracité de leur père. Cet article cherche à analyser en particulier comment le mensonge fonctionne au niveau de l'appareil textuel du roman, et comment le lecteur se trouve impliqué dans les processus de soutien et de démolition du mensonge.
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