Three Shakespearean Liars
Mots-clés :
Mensonges, Villains, Honnêteté, Clarté, Reconnaissance, PouvoirRésumé
Dans les pièces de Shakespeare, les personnages se trompent et trompent donc les autres, de diverses manières et très fréquemment. On peut donc noter le fait que le mensonge conscient y est donc relativement rare. Les villains, qui font usage du mensonge, utilisent de nombreuses autres techniques pour s’auto-définir et s’auto-promouvoir, et les mensonges ne parviennent que rarement à servir leurs intérêts ; à l’inverse, un personnage bon, comme Paulina, peut être conduite à mentir de manière défensive pour protéger de la violence un autre personnage. Même Iago, dont les mensonges vont de pair avec son « honnêteté » réductrice, peut justifier ses faussetés en les considérant comme un moyen de se défendre contre l’hypocrisie de ses supérieurs. De la même manière, Falstaff et le Prince Hal, respectivement sujet et héritier de Henry IV, nouent, loin de la cour du roi, un lien fort quoi que vulnérable qui repose sur l’échange de mensonges reconnus comme tels et qui leur sont mutuellement utiles. Cléopâtre attend de ses suivants qu’ils mentent pour elle, comme une manière de tester le dévouement d’Antoine, jusqu’à la destruction finale ; elle se ment aussi (probablement) à elle-même, afin de défendre à la fois sa propre dignité et sa relation avec Antoine.
Téléchargements
Publiée
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
Merci de créditer le(s) auteur(s) , Rowland Cotterill, lors de toute réutilisation totale ou partielle de ce document.
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.