Disaster and the Response of Art in Shakespeare’s The Winter’s Tale

Auteurs

Mots-clés :

Winter’s Tale, Blanchot, Désastre, Art, Romance shakespearienne

Résumé

Le Conte d’hiver (A Winter’s Tale) de William Shakespeare ne décrit pas seulement la chute tragique d’un héros et son salut grâce aux ressorts comiques et surnaturels de la pièce ; celle-ci montre également un « désastre » et le doute du dramaturge qu’un tel désastre puisse être jamais réparé humainement. En cela, il anticipe la réflexion de Maurice Blanchot dans L’Écriture du désastre. Le désastre ne peut être désécrit ni être surmonté. Toutefois, Shakespeare indique dans quelle mesure l’art peut constituer en partie une réparation. L’art montre tout à la fois qu’il est impossible de se remettre du désastre et que nous devons pourtant croire à nouveau dans une impossible mais nécessaire guérison. Il nous invite à exiger de lui-même qu’il quitte l’artifice pour se transformer en nature et ainsi rédimer le désastre, tout en démontrant que ni l’une ni l’autre métamorphose ne peuvent jamais se réaliser vraiment.

Biographie de l'auteur

Robert Appelbaum, Uppsala University

Robert Appelbaum a fait sa thèse de doctorat à l’Université de Berkeley en Californie et est actuellement professeur de littérature anglaise à l’Université d’Uppsala en Suède. Il a écrit de nombreux articles sur la littérature des 16e et 17e siècles et sur la culture. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont récemment Working the Aisles: A Life in Consumption (2014) and Terrorism Before the Letter: Mythography and Political Violence in England, Scotland and France 1559-1642 (à paraître).

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Publiée

2015-11-30

Comment citer

Appelbaum, R. (2015). Disaster and the Response of Art in Shakespeare’s The Winter’s Tale. Leaves, (1), 358–372. Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/207

Numéro

Rubrique

II.3. Reconstructions : Apories et limites de la reconstruction