
Cet article interroge les structures narratives de diverses communautés dans le roman de Toni Morrison, Paradise. Les récits qu’elles créent pour raconter leurs propres histoires et pour créer leurs propres identités se concentrent sur deux espaces physiques distincts, le Four communal et le Couvent. Le roman de Morrison met en question la façon dont la mémoire travaille pour provoquer à la fois une continuité et une discontinuité narratives, pour à la fois évoquer et effacer histoire et mémoire.