Cloning Terror in David Blacker’s A Cause Untrue
Keywords:
Sri Lankan Anglophone literature, David Blacker, A Cause Untrue, Sri Lanka’s civil war, Terrorism, Ideology of terror, Post-9/11 fiction, BiopowerAbstract
Les sismologues ont à leur disposition des outils scientifiques pour leur indiquer la magnitude des tremblements de terre et leur permettre de calculer leur épicentre. 9/11 représente un puissant séisme sur l’échelle de Richter avec ses ondes de choc qui se sont propagées dans le monde entier, particulièrement en Afghanistan, en Iraq et au Pakistan qui ne se sont jamais véritablement remis de leurs répliques. Alors que des théoriciens du complot ou ‘sceptiques’ contestent la version officielle des attaques du 11 septembre 2001, ou bien suggèrent que l’effondrement des tours jumelles est un coup monté de la CIA, la plupart des analystes reconnaissent que le 11 septembre a eu un impact considérable sur la psyché collective et la géopolitique américaines. Les soubresauts et les répliques de l’attaque contre le World Trade Center ont suscité une prolifération d’œuvres littéraires et artistiques, de films, et d’ouvrages théoriques consacrés au 11 septembre.
Mon article explore les ramifications entre le terrorisme planétaire et le terrorisme à l’échelle locale dans le roman de David Blacker, A Cause Untrue qui a pour toile de fond la guerre civile au Sri Lanka entre la majorité cinghalaise bouddhiste et les séparatistes tamouls, majoritairement hindous. Invoquant le concept de biopouvoir de Foucault et d’Agamben, ainsi que celui de nécropolitique de Mbembe, je montre que l’État et les groupes terroristes déploient la même rhétorique de diabolisation et utilisent des stratégies identiques pour entretenir le conflit et ainsi légitimer de nouveaux actes de terrorisme.
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