
En révélant l’artificialité du paysage de Nostromo, Conrad encourage le lecteur à considérer l’enclave de Sulaco comme une mise en abyme de la fiction dans la fiction, transformant donc l’enclave de Sulaco et sa narration en hétérotopies. La relation qui unit l’enclave et le monde qui l’entoure est ainsi identifiée comme étant la même que celle qui unit la fiction et la réalité, ce qui a pour effet de promouvoir la synecdoque au rang de figure dominante dans Nostromo et préfigure une poétique moderniste de la fragmentation.