
À partir d’une question relative à la disparition d’une jeune Indienne au Canada, qui sert de fil conducteur au roman, Through Black Spruce de Joseph Boyden (2009) suit les diverses blessures du narrateur Will Bird. Cet article s’interrogera sur l’imbrication des blessures de l’Histoire des Amérindiens et des événements traumatiques du protagoniste qui leur font écho. Il montrera dans quelle mesure la vulnérabilité naît de l’absence, de la perte et de l’isolement. Enfin il examinera les possibilités d’évasion que Boyden propose pour échapper à cette vulnérabilité.