Résumé
Dans cet article, nous mobilisons la notion politiquement opératoire d'universalité à partir d'une curiosité syntagmatique énoncée dans la sixième méditation de Meditación sobre el poder (1976) : "el universal malentendido", réversible en un "universal entendido mal". Ce qui à la fois problématise épistémologiquement et présuppose ontologiquement l'existence viable de cette universalité. Ce syntagme constituera donc pour nous à la fois un noyau générateur et un point de référence pour explorer le développement, dans l'œuvre ultérieure de Trías, de la dimension politique du concept d'universel tel qu'il est posé en des termes que nous postulons comme séminaux pour l'auteur dans cette sixième méditation. Nous les organiserons en quatre axes de recherche, en privilégiant, conformément à l'objet de ce dossier, également leur dimension éthique : l'idéologie, l'essence, l'absolutisme et l'énonciation.
Mots-clés : Eugenio Trías, Universel, Politique, Éthique, Hegel.
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