Suspicious Identities in the Victorian Age: from Children’s Weeklies to Criminal Cases in Kate Summerscale’s The Wicked Boy
Mots-clés :
Responsabilité criminelle, Culture juridique populaire, Storytelling visuel, Penny dreadfuls, Spectacularisation du crime , Médias de masseRésumé
Les docufictions de Kate Summerscale abordent la perturbation de l’identité individuelle stable à la fin de l’ère victorienne. En enquêtant sur les procès notoires, elle met en lumière des enjeux de changements culturels dans le contexte des pratiques sociales de l’époque et l’émergence de la complexité de l’individu dans le contexte du droit, de la médecine et de la culture populaire. The Wicked Boy (2016) se penche en particulier sur un cas célèbre de déviance morale concernant un enfant coupable, ce qui conduit à analyser le marché littéraire victorien à destination des garçons issus de la classe ouvrière de même que l’influence pernicieuse des penny dreadfuls en raison de leur glorification des protagonistes criminels. La relation étroite entre la consommation textuelle et l’identité au cœur du procès de Robert Coombe met au premier plan une vision suspecte de la littérature en tant que responsable de la dégénérescence morale. Cette analyse porte également sur les journaux illustrés ainsi que sur les rapports de l'Old Bailey, qui offrent des exemples de storytelling visuel et d’attention médiatique portée au crime et aux comportements déviants.
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