« Prairie » de Brian Evenson : un espace du desertum

Auteurs

Mots-clés :

Désert, Horreur, Wilderness, Cultes, Romance historique, Malaise

Résumé

« Prairie » de Brian Evenson présente un chronotope de l’errance où s’entremêlent les genres sur fond d’une incongruité absolue. La nouvelle emprunte au western, à la fiction post-apocalyptique et au récit de voyage pour proposer un espace à la fois « sursémantisé » et incompréhensible. Cet article envisage de voir en quoi le texte fait état d’un désert au sens étymologique du terme, un espace déserté, abandonné de Dieu, mais aussi un espace sans « sertum » c’est-à-dire sans lien, délié, au sein duquel les genres sont détressés puis retressés les uns aux autres pour produire une fiction et une langue horrifiques dont on pressent le sens plus qu’on ne le saisit jamais.

Biographie de l'auteur

Nawelle Lechevalier-Bekadar, Université Rennes 2

Nawelle Lechevalier-Bekadar, agrégée d’anglais, est PRAG à l’Université Rennes 2 et membre du laboratoire ACE (Anglophonie, Communautés, Écritures). Elle est l’auteure d’une thèse intitulée « Something was wrong » : l’Esthétique du malaise dans l’œuvre de Brian Evenson, qui sera publiée aux Sorbonne Université Presses. Elle vient de publier Brian Evenson : L’empire de la cruauté aux Presses Universitaires de Rennes, un ouvrage collectif codirigé avec Sylvie Bauer et Florian Tréguer. Elle travaille actuellement sur les questions de violence, malaise et fanatisme dans la littérature américaine contemporaine.

Téléchargements

Publiée

2022-01-31

Comment citer

Lechevalier-Bekadar, N. (2022). « Prairie » de Brian Evenson : un espace du desertum. Leaves, (13), 53–62. Consulté à l’adresse https://revues.u-bordeaux-montaigne.fr/leaves/article/view/375