Eliza Flower’s and Harriet Martineau’s The Gathering of the Unions: From the radical salon to the monster meeting
Mots-clés :
Musique, Chanson, Sociabilité, Genre, Domaines séparés, RadicalismeRésumé
La compositrice Eliza Flower (1803-1846) a joué un rôle central dans ce qui deviendra le Monthly Repository Circle, un cercle d’intellectuels réunis autour du prêcheur progressiste et orateur radical W. J. Fox. Des personnalités politiques et artistiques éminentes telles que Robert Browning et W. J. Linton admiraient son talent musical et sa personnalité artistique non conformiste. Elle comptait également des amis proches parmi le cercle de W. J. Fox, notamment Harriet Martineau, Mary Howitt et J. S. Mill. De ces relations amicales résultèrent plusieurs productions poétiques mises en musique. Cet article se penche plus particulièrement sur la chanson Gathering of the Unions, écrite pour le Reform Bill, loi électorale de 1832, produit d’une collaboration artistique entre Flower et Martineau. J’examine les façons dont cette chanson écrite dans la sphère privée du cercle de Fox s’intègre dans un type très spécifique de sociabilité petite-bourgeoise tout en réussissant à passer dans le domaine public de la politique radicale où elle a contribué à créer une autre forme de sociabilité. Je propose que ces produits culturels sous-jacents puissent être considérés comme une forme d’engagement politique, bien qu’indirecte, des femmes de la petite-bourgeoisie. Ils ont réussi à estomper les frontières délimitant les rôles des hommes et des femmes dans la société britannique du dix-neuvième siècle tout en compliquant davantage la perception de domaines longtemps perçus comme séparés.
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