Le conte, une parole circulaire et alluvionnaire (Damas, Haurigot, Saint-Quentin)
Mots-clés :
Guyane, Voix, Mémoire, Oralité, Conte, RéécritureRésumé
La transmission, qui consiste à envoyer un texte au-delà d’un contexte donné, et qui constitue l’une des fonctions de la littérature, présente des formes multiples et variées dans la Caraïbe. Au niveau du conte guyanais, des auteurs comme Alfred de Saint-Quentin, Georges Haurigot et Léon Gontran Damas peuvent évoquer, reprendre et décliner à l’envi la parole des ancêtres ou des problèmes identitaires avec des contes traditionnels tels que « Le Nègre, l’Indien et le Blanc » et « Les trois frères ». La voix tend alors à se renouveler, à créer un élan créatif apte à fonder une cohérence culturelle caribéenne. Le narrateur-conteur peut être comparé à un guide cherchant à baliser le sentier et à rassembler tout un peuple dans la parole fondatrice des rapports humains.
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