Dans cet article, je partirai du travail de certaines chercheuses qui, ces dernières années, ont étudié la relation entre les féminismes et l'humour afin de déterminer le rôle qu'il joue dans les arts visuels et d'analyser son potentiel critique. Sur cette base, je présenterai quelques-unes des idées clés du travail de terrain réalisé au cours de l'élaboration de ma thèse de doctorat, qui consiste en treize entretiens avec des professionnels et des créateurs qui travaillent à partir de cette approche. Je tenterai également de montrer comment, au-delà de la critique des différents axes d'oppression, ces créateurs ouvrent des alternatives vers le possible.
