Résumé
Cet article abordera le concept de microfictionnel, redéfini au regard de son expansion spectaculaire dans les réseaux. Depuis les définitions canoniques des années 90, le genre a dépassé les contextes initiaux de transmission (anthologies, magazines ...), pour se délocaliser et se propager dans de nouveaux environnements (internet, réseaux sociaux ...) qui, sans aucun doute, redéfinissent aussi ses caractéristiques. Partant des multiples pratiques appropriationnistes et interventionnistes qui, tant dans les environnements numériques que post-numériques, sont de nos jours à l’origine de ces microfictions, l’article explore celles-ci à la lumière de concepts tels que “ déchet ” ou “ ruine ”, utilisés par Nicolas Bourriaud dans sa description d’une esthétique radicale pour l’art et la culture du XXIe siècle.
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Merci de créditer le(s) auteur(s) , Teresa GÓMEZ TRUEBA, lors de toute réutilisation totale ou partielle de ce document.