Résumé
Les mouvements artistiques féministes péruviens font leur apparition à la fin des années 60 et au début des années 70. Vers la fin de la décennie de 1990, leur présence dans l’espace public s’affirme. Les artistes activistes interrogent, à travers des œuvres à caractère militant, le rôle des femmes dans la société péruvienne. Leurs recherches explorent des axes thématiques tels que la maternité ou le corps comme lieu de mémoire et lutte sociale, faisant une large place à l’autoportrait, journal intime et lieu de questionnement des identités. Cet article étudie la pratique de l’autoportrait dans les travaux de cinq artistes contemporaines : Teresa Burga, Gloria Gómez Sánchez, Johanna Hamman, Victoria Santa Cruz et Natalia Iguiñiz Boggio.
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